sacred bones records
NOSFERATU COLLECTOR EDITION VINYL NOIR
NOSFERATU COLLECTOR EDITION VINYL NOIR
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La dernière bande originale de Robin Carolan pour le très attendu Nosferatu de Robert Eggers est une œuvre obsédante, teintée de gothique et méticuleusement conçue qui puise dans une vaste palette de sons, d’instruments et d’inspirations. Après leur collaboration réussie sur The Northman, Carolan retrouve Eggers pour donner vie à l’histoire légendaire de Nosferatu, insufflant au film une partition aussi complexe et nuancée que l’histoire elle-même.
Avec Daniel Pioro, l’un des jeunes musiciens classiques les plus passionnants de Grande-Bretagne, à la barre en tant que chef d’orchestre et premier président pour la grande majorité de l’enregistrement, la bande originale présente une vaste orchestration, y compris 60 instrumentistes à cordes, un chœur complet, divers cors et bois, un harpiste et deux percussionnistes.
Malgré la grandeur de l’orchestration, l’une des pièces les plus difficiles a été la boîte à musique utilisée au début du film. Carolan et Eggers ont eu du mal à perfectionner sa sonorité, un processus marqué par leur attention méticuleuse aux détails, que Carolan décrit comme presque télépathique.
Situé dans les années 1800, Nosferatu a permis à Carolan d’incorporer une instrumentation contemporaine, bien qu’il ait fait un effort délibéré pour s’assurer que la partition ne sonne pas trop moderne.
Letty Stott, qui a également travaillé sur The Northman, a contribué à des cors et des cornemuses anciens, renforçant ainsi l’atmosphère étrange de la bande sonore. De plus, le percussionniste Paul Clarvis a construit sur mesure un instrument ressemblant à un toaca pour plus d’authenticité.
Les inspirations de Carolan pour la bande originale étaient aussi éclectiques que profondes. Il s’est fréquemment inspiré des œuvres de Bartok et de Coil, tandis que des films comme The Innocents, Angels and Insects, et Eyes Wide Shut lui ont fourni une inspiration cinématographique.
De plus, il a exploré le côté le plus obscur des bandes originales de Hammer Horror et a trouvé un lien profond avec la musique du film ukrainien The Eve of Ivan Kupalo, ce qui a contribué à façonner le ton surnaturel de la partition.
Carolan est intentionnellement allée au-delà de la partition d’horreur typique, en se concentrant sur la capture des éléments mélancoliques et tragiques du conte tout en tissant un sentiment de romantisme tordu.
Le résultat est une bande-son qui non seulement complète le film, mais qui témoigne également de l’art de Carolan et du pouvoir durable de la collaboration.
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